Pour vous, le moment est arrivé : vous allez devenir propriétaire ! Vous avez bien mûri votre réflexion, les grandes lignes de votre projet sont définies et pourtant certaines questions demeurent… Sur quels critères faire mon choix ? Comment se décider entre un bien neuf et un logement ancien ? Laissez-nous vous guider à travers ces 6 points d’analyse des différences entre un achat dans le neuf ou dans l’ancien !
1. Situation, environnement
L’ancien : amateur d’architecture, vous aimez les endroits qui ont une âme ? Votre choix se portera probablement sur un bien ancien. En plus de leur histoire, les logements dans ce secteur ont souvent l’avantage d’être situés dans les centre-villes ou dans leurs environs. Vous souhaitez être entouré de nombreux commerces de proximité ? L’ancien est sans doute fait pour vous !
Le neuf : en termes de cachet, le neuf ne prétend pas rivaliser avec l’ancien. Avec ses surfaces uniformes, ses modules de construction rationalisés, un espace neuf pourrait manquer de charme à vos yeux. Pour autant, nouveauté rime souvent avec confort, grâce à des méthodes de construction sans cesse améliorées. Bien que souvent située à la périphérie des villes, la majorité des ensembles neufs se trouve fréquemment dans des zones bien desservies.
2. Performance énergétique
L’ancien : la loi Climat et Résilience, promulguée en août 2021, vise à lutter contre les logements énergivores. À travers un certain nombre de mesures, les propriétaires sont incités à effectuer des travaux de rénovation de leur bien et de la copropriété. Ainsi, lorsque vous achetez un bien ancien, vous devrez peut-être inclure dans votre budget des travaux visant à optimiser la performance énergétique de votre logement.
Le neuf : avec un bien neuf, vous êtes sûrs d’obtenir un logement doté d’une bonne performance énergétique. Avec la RT (réglementation thermique) 2012, tous les promoteurs du secteur ont dû revoir à la hausse leurs critères de construction en vue de fournir à leurs bâtiments une bonne isolation thermique et sonore. Depuis le 1er janvier 2022, les constructions neuves doivent répondre aux normes de la nouvelle RE 2020. Cette réglementation environnementale renforce les impératifs de performance énergétique et introduit l’exigence d’un impact carbone limité du bâti sur l’environnement.
3. Travaux et rénovation
L’ancien : en plus des travaux de rénovation énergétique précédemment évoqués, un logement ancien nécessite d’être entretenu. Dès l’achat, vous aurez peut-être à envisager une rénovation complète ou, a minima, un léger rafraîchissement de votre bien. Par la suite, des travaux d’entretien, prévus ou non, devront également être budgétés.
Le neuf : après la livraison, votre bien neuf est couvert par un certain nombre de garanties obligatoires. Vous éloignez donc de vous pendant un bon nombre d’années la perspective de gros travaux dans votre logement ou au niveau de la copropriété !
4. Délai avant installation
L’ancien : Vous êtes pressé par le temps et votre projet immobilier doit aboutir rapidement ? Un achat dans l’ancien se prête davantage à ce cas de figure. Vous pourrez non seulement vous projeter dans votre futur espace au moment de la visite mais aussi obtenir les clés de votre nouvelle habitation le jour de la signature chez le notaire !
Le neuf : de nombreux logements se vendent en VEFA, soit sur plans, avant leur construction. Pour acquérir un logement, il vous faut donc le réserver puis en signer l’acte de vente bien avant la date de livraison. En général, il faut compter entre 18 et 24 mois après la réservation pour pouvoir occuper votre lieu d’habitation, si le chantier ne compte pas de retard ! Au moment de l’achat, vous pourriez éprouver des difficultés à vous projeter dans un espace qui n’existe pas encore.
5. Frais de notaire
L’ancien : pour finaliser votre vente, vous devez payer des frais de notaire. Majoritairement composés de taxes revenant à l’Etat et aux communes, ces frais d’acquisition représentent environ 7-8% du prix de vente. Une somme à prévoir dans votre budget !
Le neuf : là aussi, des frais de notaire sont au programme mais la différence est de taille ! Dans le neuf, ces fameux frais d’acquisition s’élèvent seulement à 2-3% du prix d’achat. Une économie non négligeable avant d’accéder au statut de propriétaire !
6. Garanties de l’acheteur
L’ancien : vos garanties y sont assez limitées. Vous bénéficiez davantage de documents et diagnostics divers censés vous éclairer sur votre choix que de véritables garanties. La règle étant que l’acheteur soit le mieux possible informé avant la vente pour limiter les recours après. Le vendeur doit ainsi vous fournir un relevé précis de la superficie du bien Loi Carrez ainsi qu’un dossier complet de diagnostic technique. Si vous achetez dans un immeuble, divers documents relatifs à la vie de la copropriété vous seront fournis.
Le neuf : l’achat d’un logement neuf s’accompagne de garanties obligatoires. Après la vente, vous êtes couverts par différents systèmes de protection : garantie de parfait achèvement (pendant l’année qui suit la livraison), de bon fonctionnement (ou garantie biennale), garantie décennale, qui vous couvre pendant 10 ans contre tous les dommages compromettant la solidité de votre logement. De quoi démarrer votre vie de propriétaire avec l’esprit tranquille !
Dans ce face à face entre le neuf et l’ancien, chacun des deux secteurs peut tirer son épingle du jeu en fonction de vos besoins, de vos envies, de vos contraintes. À vous désormais de faire le bon choix !